photo David et Manuel Rodrigues mai 2008
Résidences et rues au nom évocateur : Grand-Duc, Bois, Sources; Anémones, Jonquilles, Saules, Peupliers, Chardonnerets, Pinsons…
Proville s’est bâti essentiellement sur la rive droite de l’Escaut délimitant au nord-ouest le marais propice autrefois à des activités spécifiques en milieu humide, et pour le reste du terroir les surfaces cultivées. Elles ont été délaissées partiellement progressivement depuis la fin des années 1960 au profit de la création de nouveaux quartiers résidentiels.
Le site provillois est favorisé par la présence de l’eau : l’Escaut rivière et son marais, les nombreuses sources et nappes phréatiques. Un environnement naturel, épanouissant pour la flore et la faune, que les habitants se sont efforcés de valoriser.
Certains ont particulièrement compris l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cet avantage.
Un Provillois ambitieux et entreprenant. Ainsi sous la 3e République, au 19e siècle Ernest Chenu, notaire à Cambrai, décida de transformer une partie du marais provillois en bois pour l’exploitation forestière. Les prairies humides furent en outre le domaine d’une activité herbagère, le tout repris et amplifié par le fils Jean. Nous leur devons le bois Chenu oasis bienfaisante du Cambrésis.
A part les modestes liaisons routières locales intercommunales Proville était jusqu’à présent préservé d’un trafic automobile important. La construction et l’ouverture de la voie de contournement de la ville de Cambrai bouleversent la géographie de la commune en lui conférant plus nettement le statut de zone périurbaine.
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