mardi 22 février 2011

l'histoire de Proville-32-La Marlière : un passé préhistorique et antique

(Toujours avec G Michaut).

Franchissons les millénaires pour gagner la période gallo-romaine.
Pour cette période nous n’avons guère de documents. Pourtant, Jean Pierre Michaut, infatigable chercheur, a découvert au cours de l’automne 1968 des mosaïques, des blocs de mortier, des débris de poteries très caractéristiques dans un champ, près de la Marlière, ce qui laisse croire qu’il y eut là une construction gallo-romaine

Georges Michaut ajoute… les recherches vont se poursuivre et leurs résultats seront communiqués aux  autorités intéressées.

Cette origine gallo-romaine a été confirmée par la découverte de monnaies, de poteries (hélas perdues) au cours de la construction de la ferme de M. Leduc, derrière la mairie et aussi au cours des travaux entrepris pour la construction du canal de Saint-Quentin où une ancienne voie romaine fut mise à jour entre Cantaing-sur-Escaut et Proville.
Corinne Florin, présidente de l’association Puerorum Villa et Edouard Bacquart, animateur au sein de la dite association, espèrent bien un jour jouir des autorisations et des appuis nécessaires pour aboutir à une prospection sérieuse du site de la Marlière. Ils expliquent…

                 « En bordure d’Escaut, sur le territoire de Proville, près du moulin de Cantigneul, se situe la cense de la Marlière.
Ce lieu recèle un très important site archéologique gallo-romain découvert à la fin des années 1960 par Jean-Pierre Michaut et son père Georges, maître d’école à Proville.                  
Il s’agit, d’après les nombreuses observations qui ont été faites depuis, d’une vaste villa  dont les structures en sous-sol apparaissent à l’occasion des labours.
Aucune fouille systématique n’a été réalisée à ce jour mais les prospections pédestres ont permis de recueillir un mobilier abondant très caractéristique de l’époque impériale gallo-romaine : fragments de tuiles tegula et imbrex, nombreux tessons de céramique (commune ou fine : sigillée d’Argonne ?) permettant de dater le site du Ier au IVe siècle, quelques monnaies  et surtout, découverte assez exceptionnelle, des fragments plus ou moins  importants d’une belle mosaïque. »







 au premier plan l’ancienne cense de la Marlière (années 1980, JC Annaert).






Au lieu-dit « la Marlière », traces de moellons calcaires remontés à la surface par le labour (2006, E. Bacquart







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